J’ai encore beaucoup de points communs avec le gamin sur la photo.
J’aime autant dessiner. Cela a toujours été pour moi un moyen de m’évader… Rejoindre peut-être un monde plus en accord avec mes souhaits et ma personnalité.
Presque 40 ans après, mon goût pour la création reste intact ; j’en ai même fait mon métier.
Quant à mes détournements, ils sont la matérialisation d’un art que je développe depuis quelques années. Ils sont les autres facettes des gens et des choses dans ce monde imaginaire plus apaisé, plus drôle et je l’espère poétique.
Ils alimentent surtout le lien entre l’adulte que je suis aujourd’hui et cet enfant sur la photo. Un lien que je qualifierai d’essentiel. L’autre côté du miroir.